Quel avenir pour la filière électronucléaire française ?

Le nucléaire civil émergea réellement en France post seconde guerre mondiale, avec dans un premier temps la naissance du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) en 1945, puis dans un second temps en 1952 avec le vote de l’Assemblée nationale en faveur de la construction de deux réacteurs nucléaires sur le site de Marcoule. Mais, c’est seulement en 1963 que le premier réacteur nucléaire d’EDF est opérationnel à Chinon.  L’objectif du Général De Gaulle était de donner une indépendance énergétique pour garantir la souveraineté de la France.

Quarante plus tard, la part de l’énergie nucléaire dans la production totale d’électricité en France atteint son apogée au début des années 2000 avec 78,5% en 2005. Mais, l’accident nucléaire de Fukushima de 2011 ainsi que l’émergence de partis politiques et d’associations anti-nucléaire, et le manque de courage des acteurs politiques contemporains ont contribué à détériorer l’image de cette source d’énergie ces dernières années. Cependant, la guerre en Ukraine a remis sur le devant de la scène la nécessité d’être souverain en matière de production d’électricité.

Ainsi, ce document a pour ambition de mettre en évidence nos capacités et handicaps nationaux pour :

-être en mesure de fournir de l’électricité d’origine nucléaire de manière pérenne ;

-entretenir les centrales thermonucléaires existantes ;

-construire de nouvelles unités thermonucléaires de type EPR (European Pressurized Reactor) et/ou de petit réacteur modulaire.

Par Clément Perrin, Directeur des Etudes du Millénaire et Gilbert Buonomo, analyste du Millénaire

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Crédit photo : Centrale Nucléaire Rhin Couler – Photo gratuite sur Pixabay – Pixabay de Pixabay

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