Depuis le XVIIIème siècle et la révolution industrielle, le progrès s’est fondé sur une énergie en croissance. Au point, qu’il existe aujourd’hui une corrélation entre consommation énergétique et produit intérieur brut.
Depuis l’émergence des crises et conflits de l’ère moderne, l’essentiel des ruptures se sont nouées autour du contrôle de l’énergie. En effet, le Krach pétrolier de 1973 marque l’apparition du chômage de masse en France. Le pic du pétrole conventionnel en 2008 marque quant à lui une croissance atone et l’émergence d’une dette systémique, combattue à ce jour par le gaz de roche- mère états-unien.
Quels enjeux dans un monde où l’Agence Internationale de l’Energie prévoit un pic tout pétrole pour 2025? La civilisation thermo-industrielle est à un tournant, et la transition sans doute a déjà commencé.
Dans ce contexte, le nucléaire se pose comme un candidat naturel. Le Réacteur Pressurisé Européen est amené à prendre le relais des 58 réacteurs nucléaires de « deuxième génération » français.
L’EPR est une technologie innovante de réacteur dit de « troisième génération » plus puissante (1650 MW) et d’une durée de vie plus longue (60 ans) que les générations précédentes. Également plus sûre, l’enceinte de confinement est désormais composée de deux parois étanches, et sa base inclut un récupérateur de corium, isolant le cœur.
Note par Florian Le Cron, Analyste du Millénaire
Nous aider à sauver notre filière nucléaire
Crédit photo : Image par Wolfgang Stemme de Pixabay
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