Rapport : « Pour un gaullisme du XXIème siècle »

Le 9 novembre 1970, Georges Pompidou annonçait le décès de Charles de Gaulle par une formule restée célèbre “La France est veuve”. Depuis 50 ans, personne n’a véritablement remplacé l’homme de la France libre pour proposer au pays une nouvelle orientation alors que le monde subit de profondes mutations dans différents domaines. 

Charles de Gaulle aurait pu convenir à notre époque marquée par la succession de crises. Il aurait cependant pu être qualifié de populiste ou de nationaliste à l’instar d’un Donald Trump (toute proportion gardée), dans la mesure où sa politique était disruptive et préoccupée uniquement par l’intérêt national. Comme lui, nous estimons que les crises permettent d’acter l’émergence de nouveaux modèles pour transformer le pays afin de lui offrir un nouvel horizon. Nous avons ainsi souhaité analyser la politique gaullienne dans plusieurs domaines pour en tirer des enseignements autour de sa doctrine centrée sur un seul objectif : la restauration de la grandeur de la France.

Plusieurs politiques publiques peuvent subir une véritable transformation à partir d’une action globale. L’action du Commissariat au plan pourrait proposer une orientation de long terme pour identifier les secteurs d’avenir pouvant offrir un avantage comparatif au pays dans la compétition mondiale. Cette stratégie serait complétée par une réforme de l’État afin de rendre le pays plus compétitif, pour soutenir nos acteurs économiques sur le marché européen et mondial face à une concurrence faussée, tout en libérant les énergies à l’intérieur du territoire. La restauration de notre économie est un pilier essentiel, mais une action gaullienne suppose d’agir également sur les autres leviers éducatifs, sociaux, énergétiques et de recherche pour faire de la France une nation d’industriels et de savants. Ce volet projectif ne peut faire l’économie de la résolution des problèmes intérieurs avec les trois fractures qui frappent notre pays : sociale, territoriale et identitaire. Enfin la France ne serait pas la France si elle ne mettait pas ses atouts au service d’une politique de grandeur reposant sur trois piliers : la construction d’une Europe politique soucieuse de notre modèle de vie pour incarner une alternative à la Chine et aux États-Unis, une politique étrangère indépendante, et cohérente avec une politique de défense capable de protéger cette troisième voie.

Il s’agit donc d’accomplir une révolution comme lorsque le Général de Gaulle reprend le pouvoir en 1958, pour replacer la France dans le concert des nations.

 

Sous la direction de :
William Thay, Président du Millénaire
Florian Gerard-Mercier, Directeur des Études du Millénaire

Rapporteur :

Emeric Guisset, Directeur de la Communication

Contributeurs :
Marion Pariset
Clément Perrin
Mathieu Luinaud
Henri Jozefowicz
Matthieu La Roche
Marie Vidal 
Lionel Modrzyk
Alexandre Nivek
Alexandre Massaux

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Pour que la droite redevienne Gaulliste ou nous rejoindre pour rendre sa grandeur à la France

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